«Le  socialisme proclame que la République politique doit aboutir à la République sociale»
Jean Jaurès
Dans ce numéro :
  • Manifestation de Nantua le 16 mars par Olivier Tesorielli
  • Compte-rendu de l'Assemblée Citoyenne du 14 mars à Bourg par Georges Besson (PCF section de Bourg en Bresse)
  • Chavez brûle encore par François Delapierre
  • La loi "made in Medef " ne doit pas passer par Guillaume Etievant
  • Le gouvernement n'a pas sa place qu Vatican par Jean Luc Mélenchon
  • Les brèves de Charlotte

Jeudi 21 mars
à 20 heures
ancienne Maison des syndicats
(entre l'Amphi et la MJC)
Vous êtes cordialement invités au premier "Jeudi de la Gauche", moment d'amitié, d'échanges et de débats sur les questions d'actualité.
Au programme :
● Que répondre à la mairie de BOURG sur la question des rythmes scolaires ?
● Petit topo vite fait pour mieux comprendre les "Accords de Wagram".
● Où en est-on des gaz de schiste dans notre département ?




Agenda


Jeudi 21/03 : Les jeudis de la Gauche. 20H ancienne maison des syndicats.

Lundi 25/03 : Réunion hebdomadaire ouverte à tous à 18H au bar le MC2 57 avenue Alsace Lorraine Bourg en Bresse


Pour en savoir plus sur les actions et infos locales voir le site d'ATTAC AIN
Le site national du PG
logopg

Le site du Parti de gauche de l'Ain

Education : on lâche rien !!

Pour nous Contacter :

pg01@lepartidegauche.fr






 Les brèves de Charlotte

Opportunisme...
A la manifestation contre les forages qui à eu lieu samedi à Nantua, nous avons vu défiler la Sénatrice Sylvie Goy-Chavent mais aussi le Député Damien Abad. Mais que faisaient ils là ces apôtres du capitalisme et du productivisme ? Ont ils oublié que c'est Jean-Louis Borloo alors ministre qui en mars 2008 a délivré le permis des Moussières ? Certainement pas, d'ailleurs,  ils ne sont pas venus dire non aux forages mais à la fracturation hydraulique.... Ils savent bien que très bientôt le modèle économique qu'ils défendent imposera d'aller pomper jusqu'à la dernière goutte les hydrocarbures existants. Soyons cohérents, vive l'écosocialisme !
Soledad
Chavez disparu : c'est l'info en boucle des derniers jours. On entendra beaucoup moins parler de l'explosion des inégalités sociales en Allemagne et du rapport qui annonce q'un Allemand sur sept est menacé de pauvreté.
Hasta la muerte
Pour une fois les Etats-Unis et la Russie étaient d'accord : interdire le commerce international de l'ours polaire. Le Canada était contre. L'Union Européenne s'est abstenue et à confirmé la position du Canada. L'ours polaire, c'est fini dans cinnquante ans. L'Europe qui protège, elle, a déjà disparu.
Tierra y Libertad
En Andalousie, la répartition latifundaire et féodale des terres est contestée par des journaliers agricoles. Ils occupent une ferme de 400 ha à Somonte où ils développent une agriculture biologique et paysanne depuis un an. Ces luttes foncières menées par des syndicats d'ouvriers agricoles ont commencé en Espagne en 1936. Elles redoublent aujourd'hui.



Manifestation de Nantua le 16 mars 2013

Olivier Tesorielli Commission écologie du PG01

Pour lutter contre les gaz de schiste, pour combattre les deux moteurs du système actuel : le capitalisme et la logique productiviste, une alternative : l'écosocialisme

Le 16 mars, le Parti de Gauche, membre du Front de Gauche, était de nouveau présent à Nantua aux côtés des citoyens et des collectifs de lutte contre les gaz de schiste,  pour dire une nouvelle fois NON à l'exploitation comme à l'exploration des gaz et des huiles de schiste et plus globalement NON aux forages d'hydrocarbures. NON à cette véritable fuite en avant, malgré les risques pour les sols, l'air, l'eau, l'agriculture, le tourisme et la population.
Le Parti de Gauche et le Front de Gauche disent NON à cette économie mortifère, NON quelle que soit la technique employée, NON quel que soit le lieu choisi par les pétroliers.

Des alternatives aux énergie fossiles existent mais pour cela nous devons rompre avec une économie qui ne jure que par la croissance économique et le PIB, qui produit et consomme sans réfléchir à son avenir et sans solidarité. Lorsqu’on sacrifie l'intérêt général, on ne crée des gains immédiats que pour une oligarchie de profiteurs, et on ne laisse qu’une chose en héritage : un désastre humain et écologique.

Une baisse de notre consommation énergétique, une meilleure organisation de la société, permettant de minimiser nos besoins collectifs, associées à la production des besoins énergétiques restants par les énergies renouvelables, permettront de sortir des impasses énergétiques du monde capitaliste et productiviste.

La crise écologique et sociale appelle à un changement profond de nos modes de consommation et de production. Mais ce changement ne sera possible que si le peuple tout entier s’investit et décide.

Pour faire le point sur les gaz de schiste dans l'ain, RDV le jeudi 21 mars lors du Jeudi de la Gauche à 20 h à l'ancienne maison des syndicats.


Compte-rendu de L'assemblée citoyenne du Front de Gauche Bourg du 14 mars

Georges Besson (PCF section de Bourg en Bresse)

Présents : Parti Communiste Français - Parti de Gauche - Gauche unitaire - Les Alternatifs  salariés et des citoyens.

Nadia Chanel (PCF)  introduit la discussion.
Elle rappelle les engagements nationaux de toutes les composantes du  Front de Gauche le 25 Janvier  2013 . Le Front de Gauche s'oppose à cette politique d'austérité du gouvernement Ayrault et veut une autre orientation économique, sociale et écologique. Il propose 25 mesures pour changer d'orientation .:
- dégager les moyens financiers pour l'investissement et l'emploi (réforme de l'impôt sur le revenu, suppression des exonérations sociales et fiscales, etc..
-  réorientation démocratique des banques et de la finance : réforme bancaire, combattre la spéculation
-  libérer les finances publiques du marché financier : création d'un pôle financier public , la BCE doit pouvoir financer un fonds de développement social, économique et solidaire, etc..
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Chavez brûle encore

François Delapierre

Plus d’une semaine après sa mort, les cendres d’Hugo Chavez sont encore assez chaudes pour que les belles personnes continuent à cracher dessus.

Cela ne leur suffit pas de l’avoir si souvent calomnié de son vivant. Il leur faut piétiner sa dépouille, comme pour empêcher la créature démoniaque de revenir à la vie. Rien n’aura calmé leur haine ni leur peur. 
Ni sa mort qui n’en fait plus un protagoniste des luttes politiques au Venezuela et lui interdit de se présenter à la prochaine présidentielle. Ni leur ignorance crasse, si manifeste dans le flot de contre-vérités délivré par les nécrologies officielles des médias dominants.

Leurs diatribes ne nous apprennent rien sur Chavez. Mais elles nous en disent tellement sur les antichavistes ! Chaque vision du monde désigne des ennemis. Après le décès de Stéphane Hessel, on nous demandait souvent : et vous, qu’est-ce qui vous indigne ? Certains d’entre nous répondaient la misère, d’autres l’arrogance de l’oligarchie. Cela nous décrivait assez bien. Eux répondent une semaine plus tard : Chavez. Cela les décrit parfaitement.

Ecoutons par exemple ce qu’en dit Parisot. Certains de ses reproches peuvent être écartés. Ils sont là pour compléter le décor. Cet « homme était un dictateur » assène-t-elle. Cette accusation commença lorsque Chavez fut accusé de vouloir devenir président à vie pour avoir proposé de supprimer la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels dans la Constitution. Un mensonge répété en boucle. Mais je ne peux croire que cela indigne Parisot qui est en train de faire changer les statuts du MEDEF pour pouvoir briguer un troisième mandat. « Ce pays importe tout, il ne fabrique rien » déclare-t-elle aussi contre le Venezuela bolivarien. Il n’y pas là non plus matière à indignation pour une dévote du libre-échange qui ne s’émeut guère de la dépendance croissante de la France aux industries étrangères. Qu’elle se rassure, le Venezuela produit au moins des sondages, en grande quantité puisque le pays a voté 16 fois sous le « dictateur » Chavez. Certes leur utilité productive est nulle. Cela n’a pas empêché le MEDEF de placer à sa tête une représentante de ce secteur, la patronne de l’IFOP, Laurence Parisot. En revanche, nous touchons du doigt sa haine et sa peur, presque palpables, lorsque, parlant de Chavez au présent, Parisot s’exclame : il « incarne le populisme dans toute son horreur ».

Le peuple, voilà l’horreur ! Voilà l’objet de l’indignation sans cesse renouvelée des puissants. Le peuple est le trait d’union répulsif des belles personnes. Commissaires européens, journalistes, sondeurs, experts de la caste, tous ont en commun le mépris de ce peuple qu’ils se font profession de rééduquer, de manipuler, d’anesthésier, de contourner. Populiste est logiquement leur suprême injure. Ils ont dansé après la chute du Mur de Berlin. Mais la fin de l’histoire n’a pas eu lieu. Les voilà qui regrettent presque les froides bureaucraties qui gouvernaient sans le peuple puis contre lui. Les repentis qui abondent dans leurs rangs renouent sans même s’en rendre compte avec leurs idoles staliniennes. Elles au moins réalisaient l’industrialisation du pays, ne parlaient pas la langue drue d’un Chavez et surtout n’incarnaient rien d’autre qu’un appareil dominant la société.

Chavez les horrifie car il est une image de ce surgissement populaire dans un monde où tout a été conçu pour le tenir à l’écart. Il incarne la hantise des oligarques : ce feu populaire qui jamais complètement ne s’éteint.


La loi "made in Medef" ne doit pas passer




 La manifestation du 5 mars dernier contre la transposition de l’accord « made in Medef » sur l’emploi a été un moment crucial : la mobilisation des 200 000 manifestants a obligé les grands médias à enfin parler de cet accord entièrement tourné contre les droits des salariés. Reprenant un grand nombre de revendications du Medef, détaillées notamment dans son manifeste « Besoin d’air », cet accord institutionnalise la précarité. Sa transcription en loi permettrait au patronat et à des syndicats minoritaires d’imposer des baisses de salaires, des augmentations du temps de travail ou des mobilités forcées aux salariés. S’ils refusent, ils seront licenciés sans les droits prévus par le code du travail et les recours en justice seront drastiquement limités.

On comprend mieux pourquoi le premier ministre Ayrault veut museler ses députés et pourquoi jusqu’à présent les médias se taisaient sur ce sujet : si l’ensemble de nos concitoyens ont l’occasion de prendre conscience des dangers considérables contenus dans l’accord, la loi risque de ne pas passer. Le gouvernement fait donc tout pour que le débat n’ait pas lieu : le projet de loi sera soumis à l’Assemblée nationale le 2 avril en procédure accélérée (une seule lecture) et les seules interventions de membres du PS pour défendre l’accord se focalisent jusqu’à présent sur la méthode ou mentent effrontément en affirmant que l’accord permettrait d’éviter les licenciements ou au moins de les renchérir. Les marchés financiers, eux, ne s’y trompent pas : l’agence de notation Standard & Poor’s a chaleureusement félicité le gouvernement en février dernier en affirmant que « la proposition de réforme du marché du travail, qui doit encore devenir une loi, devrait aider les employeurs à mieux adapter les coûts salariaux à la conjoncture internationale. » Lire la suite...


Le gouvernement n'a pas sa place au Vatican

Jean Luc Mélenchon

En 2010, François Hollande avait dénoncé la visite de Nicolas Sarkozy au Vatican comme un "manquement à la laïcité".

En 2013 il y envoie ses deux plus hauts représentants, Jean-Marc Ayrault et Laurent Fabius pour l’intronisation du nouveau pape.

Ceux qui ne pouvaient pas perturber leur calendrier pour se rendre aux obsèques d’Hugo Chavez aux cotés de 35 autres chefs d’Etat se donnent le loisir de se rendre à une messe où ils n’ont pas leur place.

La loi de 1905 impose une attitude plus décente que l’enthousiasme pro papal de la nouvelle équipe gouvernementale. Décidément aucune humiliation ne nous aura été épargnée par la gauche sociale-libérale.



Des vidéos à regarder :
Jean-Luc Mélenchon à c politique

Conférence de Jean-Luc Mélenchon sur l'écosocialisme à Tunis



 
A lire :
Premier manifeste : 18 thèses pour l'écosocialisme




Rapport 2012 de santé au travail
CONCLUSION COMMUNE DU COLLECTIF DES MEDECINS DU TRAVAIL DE BOURG EN BRESSE