Les raisons historiques de la construction du Front de gauche

La Présidentielle de 2012 : la percée du Front de Gauche (épisode 8)

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Les composantes du Front de gauche décident de présenter un candidat unique à l’élection présidentielle de 2012. Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, propose sa candidature le 21 janvier 2011.

Dans les semaines suivantes, il reçoit le soutien de Gauche unitaire, puis de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE).

Le 5 juin 2011, les délégués du PCF, réunis lors d’une conférence nationale, votent en faveur d’une résolution politique incluant la candidature de Jean-Luc Mélenchon en vue l’élection présidentielle.

Les 16, 17 et 18 juin suivants, les militants communistes confirment ce choix à près de 60 %.

Jean-Luc Mélenchon devient de ce fait le candidat officiel du Front de gauche à l’élection présidentielle.

Le Front de gauche entre en campagne le mercredi 29 juin, place Stalingrad, lors d’un meeting unitaire qui réunit plus de 4 000 personnes !

Après les interventions de la FASE et du PCF, notamment, c’est au tour du candidat Jean-Luc Mélenchon d’évoquer, entre autres, la sortie de l’OTAN, le retrait des guerres d’Afghanistan et de Libye, la diminution de la précarité et du démantèlement des services publics, une disposition à prendre les moyens financiers où ils se trouvent, l’établissement d’un salaire maximum et l’augmentation du SMIC. Le Programme du Front de Gauche, finalisé, a été présenté à la Fête de l’Humanité en septembre 2011.

Le 28 mai 2011, le club République et Socialisme (R&S), allié au FDG depuis les européennes de 2009, envoie une lettre au PCF et au PG dans laquelle il souhaite adhérer nationalement au Front de gauche.

Le 17 juin 2011, cette adhésion est validée lors de la réunion avec le PCF et le PG.

Outre la FASE et R&S, le courant Convergences et Alternative a décidé lors de son conseil national des 8 et 9 avril 2011 de prendre son indépendance vis-à-vis du NPA, jugeant celui-ci nuisible à l’unité de la gauche radicale et envisage de rejoindre le Front de gauche.

Lors de sa réunion nationale avec les autres composantes du Front les 2 et 3 juillet 2011, Convergences et Alternative choisit de rejoindre le Front de gauche.

Le 3 octobre 2011, le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) annonce à son tour son intégration au Front de gauche.

De ce fait, Les Alternatifs ont refusé de rejoindre le FDG et quitté la FASE dans le même temps, mais ont cependant apporté leur soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle.

Plusieurs partis et mouvements ont exprimé leur soutien au Front de gauche sans pour autant en faire partie : l’Alternative Démocratie Socialisme, le Rassemblement des cercles communistes, l’Organisation Femmes Égalité et le Mouvement des jeunes communistes de France.

Le 14 janvier 2012, alors qu’il ne fait pas partie du Front de Gauche en raison d’un désaccord sur la question de l’euro, le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP) a décidé de soutenir le Front de Gauche aux élections présidentielles et législatives.

Le 8 juillet 2012 l’ancienne fraction publique du NPA, Gauche Anticapitaliste (GA), rejoint aussi le Front de Gauche.

De plus, certains partis politiques européens de gauche ont apporté leur soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon : la Gauche unie (Espagne), Die Linke (Allemagne), le Bloc de gauche (Portugal), la Coalition de la gauche radicale (Grèce) et Synaspismós (Grèce).

Cette unité lance une vraie dynamique de campagne.

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