Samedi 23 novembre 2013 : et si on se rencontrait ?

Le Parti de Gauche sera présent ce samedi 23 novembre 2013 matin, sur le marché couvert de Bourg-en-Bresse.

marchébourgcouvert

UNE MARCHE CONTRE LA HAUSSE DES TAUX DE TVA AU 1ER JANVIER 2014, UNE MARCHE CONTRE L’AUSTÉRITÉ

gfhfhfgh

 

marche1erdéc2013

Sur fond de chômage et de stagnation économique, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault poursuit une politique d’austérité catastrophique pour le pays. Pire, parce qu’identifié comme le gouvernement de la « gauche », il sème la confusion et désoriente toujours plus nos concitoyens. Cette fin d’année, marquée par le vote d’une réforme des retraites qui légitime et aggrave celle de Nicolas Sarkozy et par un budget d’austérité record, est en train d’achever ce qui reste de légitimité populaire à Jean-Marc Ayrault et François Hollande. C’est dans ce contexte qu’est survenue la « révolte » des Bonnets rouges. Constatons qu’il s’agit du premier mouvement de masse auquel le gouvernement cède. Alors que François Hollande est resté droit dans ses bottes pour refuser aux syndicats la moindre inflexion sur l’accord national interprofessionnel, la réforme des retraites ou la loi d’amnistie sociale, alors qu’aux côtés de son ministre de l’intérieur il a refusé au mouvement lycéen le moindre geste en faveur des élèves scolarisés expulsés du pays, fidèle en cela à une gestion autoritaire et à la politique du bouc émissaire, voilà qu’en quelques jours il laisse démanteler ses portiques et son écotaxe. Ce gouvernement de « gauche » a la particularité d’être compréhensif et faible avec les « pigeons », le Medef et, dans le cas des bonnets rouges, une alliance contestatrice dominée par la FNSEA , le Medef et la droite, voire le FN. A l’inverse, il se révèle dur et intransigeant avec ceux qui lui ont permis d’être là.

Le signal donné est terrible et pourrait donner des ailes à ce type de mobilisations dans lesquelles les justes revendications des salariés pour l’emploi sont dévoyées et manipulées au service des intérêts de l’agro-business, du patronat et de visions identitaires, réactionnaires voire antirépublicaines. Il n’est d’ailleurs pas un hasard que l’extrême droite se « déguise » depuis en « bonnets rouge » que ce soit sur les Champs-Elysées pour les cérémonies du 11 novembre ou ailleurs. Le FN et ses succursales ont très bien compris le terreau que représente ce mouvement de contestation qui nie les intérêts divergents des classes au profit d’une vision corporatiste de la société. Le fascisme a pratiqué ainsi dans les années 30.

C’est pourquoi il était essentiel que les syndicats appellent à la manifestation de Carhaix le jour même de celle de Quimper sur des bases claires de refus de l’austérité et pour l’emploi. C’est pourquoi, également, nous soutiendrons leur mobilisation du 23 novembre à Rennes. Mais il fallait aller plus loin et ne pas laisser l’extrême droite et la droite dévoyer toujours plus la colère populaire. Il revenait au Front de Gauche de proposer une initiative forte pour dire son opposition à la politique d’austérité du gouvernement, à commencer par les mesures les plus injustes de son budget. Au nom de la défense de l’impôt républicain, nous ne pouvons en effet que refuser le dispositif fiscal sur lequel est basé le budget 2014. Il est impossible d’imposer à la fois plus d’impôts injustes et d’abaisser les moyens pour les services publics et la protection sociale. Tout cela au nom d’une règle d’or imposée par Bruxelles aussi injuste que stupide et qui entraine les peuples de l’Union Européenne à la récession. Mais aussi de cadeaux au patronat puisque l’augmentation de la TVA sert à payer une partie des 20 MDS de cadeaux aux entreprises sans contrepartie décidée dans le cadre du pacte de compétitivité.

Voilà comment est née l’idée de la marche du 1er décembre à Paris. Elle aura pour objectif le « portique » de Bercy , que nous avons baptisé « du Medef » tant la politique du gouvernement et de son bras armé en la matière qu’est le Ministère des finances sert davantage les intérêts de l’organisation patronale et de la finance que du peuple. L’initiative proposée jeudi 7 novembre par Jean-Luc Mélenchon lors d’un meeting de soutien à Francis Parny, candidat du Front de Gauche à la mairie de Garges-Lès-Gonesse et responsable communiste, est devenue depuis mardi matin (cf. sa déclaration) un appel du Front de Gauche tout entier. La marche qui partira vers 13h30 aura pour mot d’ordre « pour la révolution fiscale, pour la taxation du capital, pour l’annulation de la hausse de la TVA » . Nous voulons l’ouvrir à toutes celles et tous ceux qui refusent la politique d’austérité du gouvernement à commencer par ce budget 2014. Nous la voulons dans l’esprit de la marche du 5 mai, annonciatrice de la majorité alternative à laquelle nous aspirons. D’ailleurs elle servira également à interpeller les parlementaires qui seront alors en plein débat sur le budget pour leur dire : ne votez pas cette aggravation de l’austérité.

La marche du 1er décembre devient donc notre objectif politique central en ce mois de novembre. Il faut la populariser, monter si possible des cadres unitaires de mobilisation allant plus loin que les seules forces du Front de Gauche en interpellant les forces politiques (EELV, NPA, socialistes critiques), syndicales et associatives avec lesquelles nous avons pris l’habitude de travailler ces derniers temps . Nous le ferons nationalement, il faut le faire dans les départements et les communes. Il est évident que cette marche s’inscrit pour le PG dans une démarche cohérente d’opposition à la politique du gouvernement qui nous amène à une prise de distance claire et à des listes autonomes des partis qui s’en reconnaissent aux élections municipales puis européennes. Dans la rue et dans les urnes, notre stratégie est la même, fidèle en cela au texte d’orientation du FDG. Marchons !

Eric Coquerel
Secrétaire national du Parti de Gauche

ILS QUITTENT LE NAVIRE PS

Philippe ESNOL et David DERROUET ont claqué la porte du PS.

s4d

 

3x1vx

 

LE FRONT DE GAUCHE, SEUL VIRAGE POLITIQUE A GAUCHE POSSIBLE

46v8df

C’est « la saison des tempêtes » et de tous les dangers pour le PS…

sdf4s9f4sicip014

– Changer (enfin) de Premier Ministre ?

– Prendre (enfin) un virage à gauche ?

-Écouter (enfin) toutes celles et tous ceux qui ont fait la victoire du 6 mai 2012 à la gauche du Parti Socialiste ?

« Quand on est dans une impasse, pour en sortir, il ne faut pas en prendre une autre » (vieux proverbe chinois)

GAZ DE SCHISTE : LA MENACE PERMANENTE => signons la pétition !

COMMUNIQUÉ DU PARTI DE GAUCHE

Gaz de schiste : Monsieur le Ministre de l’Écologie, ne signez pas pour Hess Oil !

Le Ministre de l’Écologie s’apprêterait à signer les arrêtés de transfert de sept permis exclusifs de recherche de pétrole de schiste en Seine et Marne et dans l’Aisne en faveur de la société Hess Oil.

Alors que la Ministre Batho avait refusé ces mutations, le Ministre Martin recule au premier coup de semonce. Par un communiqué du 8 novembre, le Ministre se défend de ne pas avoir d’autres choix et d’y être forcé par la justice.

Faux ! rétorquent des avocats spécialisés, qui révèlent en outre que l’État n’a pas jugé utile de présenter de mémoire en défense face à Hess Oil au Tribunal Administratif, et que ce dernier s’est contenté de demander au Ministère d’instruire les demandes. Elles peuvent donc être rejetées ! Et ce, conformément aux prises de position antérieures et répétées du Ministre, du Président de la République, et de la loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique, seule technique existante à ce jour, réaffirmée récemment par le Conseil Constitutionnel.

Signer ces arrêtés reviendrait à entériner de facto des permis de bafouer la loi, constituerait un grave reniement de la parole gouvernementale, et fournirait au lobby pétrolier une jurisprudence dangereuse sur d’autres permis.

L’absence de représentant de l’État au Tribunal Administratif conduit déjà le gouvernement à verser 420.000 euros de pénalités de retard à Hess Oil . 420.000 euros de fonds publics, en pleine période d’austérité et de détresse sociale… Arrêtons les dégâts !

Le Parti de gauche soutient la demande des avocats Arnaud Gossement et Olivier Meyer auprès du Ministre Martin pour ne pas signer ces arrêtés et invite tous ses militants à signer et relayer la pétition initiée

Lien :

http://www.petitions24.net/monsieur_le_ministre_ne_signez_pas

photocorinnemoreldar

NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES : SOUS L’ANGLE DE L’INÉGALITÉ C’EST NON !

Une réforme au rythme de l’austérité et…de la continuité 

Avant de poser la question de la semaine de 5 jours, voyons au préalable ce que recèle le passage à la semaine de 4 jours et demi.

Car si le consensus qui existait sur cette question a été pulvérisé par le décret Peillon, c’est que le problème ne saurait se limiter à la forme ou à la méthode.

Le gouvernement s’apprête à passer en force alors même que le Conseil Supérieur de l’Education (CSE) a rendu un avis négatif sur ce décret !

Une réforme des rythmes est importante et nécessaire, tout le monde en convient.

Mais elle doit se construire en partant des besoins des enfants et s’inscrire dans un changement plus global de la société.

Il faut pour cela rompre avec la précarité et la flexibilité que le gouvernement veut ériger en règle après l’accord minoritaire du 11 janvier 2013 entre le Medef et des syndicats qui ne représentent pas un tiers des salariés !

Le temps de l’enfant ne peut être dissocié de celui du salariat ni de celui de la famille.

Telle est l’hérésie initiale d’une réformette qui n’est là que pour faire diversion sur le cœur de la future loi d’orientation qui s’appuie sur l’égalité des chances et le socle commun mis en place par François Fillon !

Mais Vincent Peillon va plus loin : en réformant les rythmes scolaires, il en profite pour ouvrir la porte à la marchandisation de l’éducation et entérine une école à deux vitesses.

Qui ne voit pas qu’en commençant par rejeter dans le temps périscolaire l’éducation artistique comme c’est envisagé, l’école publique externalise au gré des différentes collectivités qui les prendront (ou non) en charge la transmission et l’apprentissage de connaissances qui doivent être enseignées à tous les élèves.

OMhGNHBIoXhHjID-556x313-noPad

Aujourd’hui l’éducation artistique deviendrait pratique artistique, demain l’éducation physique et sportive se réduirait au sport, l’éducation musicale glisserait vers la musique et serait assurées par des animateurs plus ou moins formés avant d’être après-demain mis en concurrence avec des boîtes privées dans le cadre d’appels d’offres tel que le préconise depuis 215 ans l’OCDE.

La réforme des rythmes scolaires de Vincent Peillon est donc un coin enfoncé dans l’égalité républicaine entre les élèves et entre les territoires.

Elle sert à préparer l’acte III de la décentralisation qui entend mettre à bas le cadre national et voir l’Etat se décharger de ses prérogatives sur le dos des collectivités sous couvert d’économies.

Elle est aussi le prélude à sortir de l’école les disciplines émancipatrices qui doivent être proposées à tous les enfants pour leur fournir un haut niveau de culture commune.

Elle doit donc être de toute urgence repensée non plus sous l’angle de l’austérité auto-contrainte qui invite à déshabiller l’école mais bien en partant des besoins des enfants et des élèves afin de permettre la réussite de tous.

La semaine de 4 jours et demi pourrait le permettre à condition de rompre avec la logique que nous ne connaissons que trop depuis des années et dont nous voyons encore apparaître tous les vices à la faveur du décret Peillon.

François Cocq

Secrétaire général à l’éducation du Parti de Gauche

1er décembre 2013…le PG01 s’organise

Afin de pouvoir se rendre à Paris pour la marche pour une révolution fiscale, nous souhaitons pouvoir mettre en place un départ de Bourg-en-Bresse.

Le prix par participants sera dépendant du nombre de participants.

Je vous invite donc à vous inscrire rapidement sur le questionnaire :

https://docs.google.com/forms/d/1HrclDawkFuhwTLk2nBijzqEnWcTn7KvY5K6MzXzBTA8/viewform?pli=1&edit_requested=true

En remplissant un autocar, nous pouvons avoisiner les 45€ par participants.

Chacun est évidemment libre de donner alors davantage suivant ses moyens afin de permettre à un plus grand nombre de s’y rendre.

En fonction du nombre de participants, nous pouvons être amené à choisir aussi la solution du covoiturage (avec une location de minibus par exemple).

Si vous ne pouvez pas vous y rendre mais que vous souhaitez contribuer à cette marche, vous pouvez permettre de réduire les frais en participant financièrement en remplissant le questionnaire.

Merci, @mitiés militantes

PG01

1er décembre 2013, en colère contre l’injustice fiscale !

Injustice fiscale