Stop à l’austérité ! Dans les lycées Burgiens aussi notre priorité c’est « l’humain d’abord »

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Communiqué de Presse

Le vendredi 15 février, après un conseil d’administration exceptionnel, une dotation de 80 000 euros supplémentaires a été allouée par le Conseil Régional au Lycée Carriat de Bourg-en-Bresse (1700 élèves). Cette dotation va permettre, à la rentrée 2013, de commencer à réhabiliter l’internat des garçons. Mais c’est l’ensemble des bâtiments qui est vétuste, tant a été grande, depuis trop longtemps, la négligence de la Région en ce domaine (8% de baisse du financement des lycées depuis 2004) : les travaux devraient s’élever au total à 64 millions d’euros.

Au départ, il avait été prévu de puiser sur les réserves du lycée, ce qui aurait rendu impossibles un bon nombre d’actions pédagogiques. Nous ne pouvons donc que nous féliciter de cette rallonge. Mais plutôt que de rapiécer un budget, il serait préférable de considérer comme prioritaire tout ce qui permet à nos jeunes d’étudier dans des conditions décentes, favorables à la réussite. L’humain d’abord, c’est aussi la génération suivante d’abord ! Or, au niveau national, les conditions ne semblent pas réunies.

En effet, se donner comme seul objectif, comme le fait le gouvernement actuel, de réduire la dette publique, sans s’interroger sur sa légitimité, conduit à étouffer les collectivités locales (leur dotation va baisser pendant deux ans de 750 millions d’euros par an). Celles-ci sont donc obligées d’emprunter, ce qui nous soumet un peu plus à la logique des agences de notation. Le problème local du Lycée Carriat s’inscrit dans un contexte plus global : la logique folle du toujours plus… d’austérité.

C’est pourquoi le Parti de Gauche répète qu’il a des propositions, fondée sur une autre distribution des richesses : le vrai problème économique du pays, c’est le coût du capital. Les dividendes prélevés par les actionnaires sur l’activité des entreprises représentaient 3,2% de la richesse nationale en 1980, ils en représentent aujourd’hui 9,3 %. Le Parti de Gauche réaffirme donc qu’il faut un budget qui taxe le capital plutôt que le travail et qui s’appuie sur une remise à plat de la fiscalité et de l’impôt sur le revenu en particulier ; une loi de finances conçue pour le peuple et non pas sous la dictée des « experts » et des lobbies, un budget qui comprend que l’investissement et le partage des richesses sont les seules sources d’une relance de l’activité et de l’assainissement des finances publiques.

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