Les emprunts toxiques du Conseil Général de l’Ain

Le document de l’établissement bancaire DEXIA publié par le journal libération nous montre l’ampleur de la catastrophe des emprunts toxiques qui asphyxient les collectivités locales. Notre département a contracté pour 155 616 000€  de ces emprunts  sur la période 2005-2008. Le surcoût par rapport aux intérêts calculés au moment de la signature initiale est de 51 452 000 € sur environ 25 ans soit plus de 2 000 000 € par an qui ne profiteront pas aux habitants du département !

Il est scandaleux d’emprunter avec des taux d’intérêts qui dépendent de la parité entre l’Euro et le Franc suisse ! Dans quel monde vivons nous ? Combien de missions d’intérêt général ne pourront être menées ? Comme d’habitude c’est le peuple qui va encore payer la facture et la finance qui va se gaver de bénéfices (1 milliard en 2009 et 723 millions en 2010 pour Dexia) !

Le capitalisme financier à l’origine de la crise économique ne se contente pas de détruire les emplois et de jeter des millions de personnes au chômage, il asphyxie aussi les collectivités locales qui du coup rognent de partout sur les budgets sociaux  . L’appétit des banques est insatiable, leur capacité destructrice illimitée.

Scandale du coté des  gouvernements de droite comme de gauche qui ont accepté la privatisation d’un service public qui permettait le financement sécurisé des collectivités locales (caisse des dépôts et Caisse d’aide à l’équipement des collectivités locales). La situation actuelle est le fruit d’une politique de libéralisation sciemment menée depuis le début des années 80 pour culminer avec la directive européenne sur la libéralisation du marché bancaire européen (1993) qui a créé….Dexia.

Depuis que cette banque a été recapitalisée en 2008 à hauteur de 6,4 milliards par la France et la Belgique, les pouvoirs publics détiennent un peu plus de 50% de son capital . Ces mêmes pouvoirs publics refusent pourtant de renégocier les prêts toxiques des collectivités locales !

Ça suffit comme ça ! L’état que nous voulons n’est pas un état capitaliste privatisé qui se fait du fric sur le dos des citoyens. Nous voulons un état au service du peuple et agissant pour l’intérêt général.

Il est temps de faire face aux banques, de casser les reins de la finance, il est temps de mettre en œuvre la révolution citoyenne.

Par la mise en œuvre du programme du Front de Gauche

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